Alain VEILLET

A propos de la personne qui se cache derrière son objectif...

de Coaché par son père, à l'âge de 10 ans, c'est sur un Brownie qu'il produit le premier déclic de ce qui va devenir sa passion.

A 18 ans il achète son premier reflex argentique un Olympus OM20 avec lequel il fait ses armes avec pour cobaye, la famille. Il rentre dans la vie active et s'inscrit dans le club photo de son entreprise où il découvre de nouveaux thèmes. Malheureusement, après quelques années, c'est le dépôt de bilan, la fermeture du club. s'ensuit une période de lassitude ou l'appareil prend plus la poussière que la lumière.

À l'aube du 21ème siècle, un ami qui a acheté un Sony à disquette, beaucoup trop perfectionné, lui propose de tester l'appareil et de lui apprendre à l'utiliser.

C'est le début de l'aventure du numérique. Il se remet à la photo et investi d'abord avec dans Minolta puis avec un Fuji S3, un achat fait grâce à la générosité involontaire du vendeur qui s'est trompé dans le prix proposé, 900€ au lieu de 2500€... la belle affaire!

Avec cet appareil il se lance dans la photo de mariage et de baptême durant les week-ends mais cela le lasse rapidement. Il se remémore lors d'un shooting des mariés dans un parc qu'une bagarre éclate entre la famille des mariés et des boulistes qui occupent le spot. Son pire souvenir, la goûte de trop.

Il s'oriente donc avec succès dans la réalisation de book d'enfant, de famille mais aussi de modèles recrutés sur un célèbre site de petites annonces.

Son attrait de l'esthétisme le dirige vers les danseuses et il réalise son 1er shooting avec Isabella dans le parc de Marly-le-Roi. Marly-le-Roi toujours, le bassin de l'abreuvoir, Monica, une danseuse mexicaine, c'est ce qui reste sans conteste son meilleur souvenir de shooting et s'il devait n'en refaire qu'un ce serait celui-là.

Il a trouvé son sujet mais il lui faut maintenant le décor et un bon repérage. La première brique de la construction de ses photos. Il devient faucon, en permanence à la recherche du « Lieu », que ce soit les grandes avenues Parisiennes, des tuyaux d'un chantier ou des sites industriels abandonnés.

Pour lui une séance c'est d'abord laisser libre cours au modèle, aussi bien masculin ou féminin pour lui pas de différence, et prendre sur le vif au moment opportun. Alain attache plus d'importance à l'aspect artistique de la photo qu'à l'aspect technique. Cela n'exclut pas de faire et éventuellement refaire, mais pas d'instant posé, il n'aime pas cela. Ses modèles il les préfère aussi natures, le côté surfait n'est pas pour lui.

Son côté modeste ressort. D'ailleurs quand on lui demande quelle est sa meilleure photo il vous répond la prochaine. Ses maitres, sans surprise, Helmut Newton, Herb Ritts et Peter Linberg Il se lance dans la photo de studio mais pourra-t-il préserver son attrait pour l'intuitif ? Il est encore partagé. mais aussi la photo de rue dans laquelle il aime le côté décalé. Mais pour cela, il sait que sa pudeur le bride encore.

Propos recueillis par Jean-Louis Cochin

recherche modeles danseuse classique

Dimanche 06 Octobre 2024

dans le but de continuer ma série de danseuses, je recherche des modèles danseuses classique sachant maitriser les pointes.

le shooting se ferait en studio a Mante-la-ville (78)

je reste a votre disposition pour toutes questions a ce sujet.